


Le 30 juillet 2024, 14h, nous y sommes. Nous quittons notre toute nouvelle maison de Préfailles pour l’aéroport de Nantes. Pour l’occasion nous avons réservé deux fourgonnettes pour nous transférer avec nos 8 grosses valises et Sirius, qui, pour le moment, ne dit rien dans sa grosse caisse de voyage.
Une seule question dans nos têtes : A-t-on oublié quelques chose ? Les passeports : c’est bon, les papiers de Sirius : c’est bon, la valise numéro 5 avec les jouets des enfants : c’est bon, les téléphones : c’est bon ! Les passeports….
Arrivés à l’aéroport de Nantes, le premier défi consiste à enregistrer les bagages. Chose plutôt simple habituellement mais qui se complexifie fortement avec le volume de notre cargaison. Heureusement sur le parvis nous croisons Tonton Jojo, Coco et Jasmin qui viennent juste d’atterrir de leur vacances. L’occasion d’échanger un dernier au revoir et d’un petit coup de main pour rejoindre le guichet de Transavia.
Une heure plus tard nous sommes dans notre vol pour notre première étape, Lisbonne, où nous passerons la nuit.
L’arrivée à l’aéroport se déroule sans encombre. Apolline et Léonard, malgré la fatigue, nous aident à pousser un des trois chariots surchargés. Il nous faudra pas moins de 3 heures pour stocker nos 8 valises dans des casiers douteux, et rejoindre notre hôtel qui pourtant se situe à une centaine de mètres à vol d’oiseau. Une heure plus tard tout le monde dort, demain le plus dur nous attend.
Debout à 6 heures du matin, juste le temps d’avaler un petit déjeuner et de sortir le chien et nous revoilà dans la navette. Valises récupérées, on commence le parcours du combattant pour valider tous nos documents et enregistrer nos bagages. Même si le guichetier fait de son mieux pour nous aider, les minutes s’écoulent trop vites et ça commence à être stressant. Finalement tout se passe sans accrocs et nous pouvons enregistrer. Direction l’autre bout du hall 2 pour laisser Sirius dans sa caisse aux bagages hors norme. Apolline à les larmes aux yeux en le laissant une nouvelle fois son chien, elle sait que aujourd’hui ce sera plus dur pour lui, au moins 9 heures dans sa caisse au fond de la cale de l’avion
11h, nous entrons dans l’Airbus A320 de la TAP, le sourire aux lèvres, Brasilia nous voilà. A priori le plus dur est derrière nous.
Nous atterrissons comme prévu après 9 heures de vol. Apolline et Léonard, ont épuisé tout le stock de dessins animés de l’avion. Ils commencent à être fatigués. Il est 17h ici au Brésil et 22 heures en France. En arrivant au tapis de bagages nous entendons déjà Sirius aboyer depuis sa caisse, il est à bout. On fait notre possible pour se dépêcher mais il faut encore passer les douanes, remplir tous les papiers et déclarations d’entrée sur le territoire, obtenir l’accord du vétérinaire de l’aéroport. Cela nous prendra deux heures supplémentaires. Dans le hall de l’aéroport Comme convenu une affichette « CIPLAN – MARIE » (la filiale de l’entreprise VICAT au Brésil) nous attend. Un minibus et une voiture nous prennent en charge jusqu’à la maison. Epuisés, on peut enfin commencer à faire le vide. En longeant le lac de Brasilia par le périphérique sud on peut observer le coucher du soleil. Les couleurs du ciel couchant ici n’ont rien à voir avec la France, le ciel est d’un rouge intense et envoutant. L’aventure commence !
Il fait nuit noire en arrivant à Lago Sul, le quartier pavillonaire du sud de Brasilia. Ici le soleil se couche à 18h toute l’année. Avec Apolline et Léonard nous découvrons enfin la maison que Marie a choisi pour nous. Les deux chauffeurs déchargent nos valises et laissent les clés de la Jeep à Marie, c’est sa nouvelle voiture. Un panier garni préparé par les équipes de CIPLAN nous attend avec un mot de bienvenue. Le frigo et la panière à fruits sont également généreusement remplis. Les brésiliens savent accueillir ! On laisse Sirius dans le jardin pour qu’il s’accoutume à son nouvel espace de jeu, beaucoup plus grand que l’ancien. On grignote rapidement quelques chips et morceaux de fromages et après une rapide visite de la maison tout le monde s’endort profondément.