Brasilia peut surprendre lorsqu’on y arrive la première fois. Cette ville de presque 5 millions d’habitants n’existait pas il y a 70 ans, ce qui en fait la dernière métropole mondiale construite. La ville a été édifiée au milieu du cerrado (zone aride du centre brésilien), à 1100 m d’altitude, avec pour principal objectif de décentraliser l’activité du Brésil, cantonnée jusqu’alors à Rio et São Paulo sur la côte est.
Brasilia est un mélange surprenant de modernisme et de nature. Sa construction a été décidée par le président communiste de l’époque, Juscelino Kubitschek. La ville est le fruit de l’imagination de deux hommes : Lucio Costa et l’architecte designer Oscar Niemeyer, qui on imaginé une ville en forme d’avion ponctuée de divers monuments aux traits futuristes.
C’est une métropole construite à l’américaine avec une très large place réservée à la voiture. Elle ne fait clairement pas partie des circuits touristiques brésiliens et ne possède pas de club de foot au rayonnement national mais elle peut se targuer d’une très bonne qualité de vie (fort revenu par habitant et sécurité). Elle a une position centrale qui dessert, par avion, les principales destinations nationales et sud américaines. Les villes intéressantes les plus proches Goania (activité économique) et Pirenopolis (tourisme) sont situées à 3 heures de route.
La ville dispose de nombreux parcs et d’un très vaste lac permettant de nombreuses activités nautiques et le développement d’une faune locale variée, la star locale étant le capybara.
Il y a peu de français et francophones à Brasilia car il s’agit d’une ville administrative. Le tissu industriel est peu développé.